Artanis [100%]

• Histoire •

Les gens importants ont toujours eu le chique pour savoir comment attirer l’attention sur eux, que ce soit en faisant du mal aux autres ou en faisant leur bien. Ils doivent sûrement apprendre depuis tout petit pour être aussi doué, car on ne peut pas vraiment dire qu’ils le font exprès, même s’ils le font exprès, mais cela reste quelque chose de naturelle, qui ne se voit pas si on ne le sait pas, c’est comme si cette manière de vivre était imprégné dans leurs gestes. Et ils finissent toujours comme quand ils ont commencés : en se faisant remarquer.

C’est en créant un véritable scandale que la marquise d’Astain donna naissance à une fille. Qui était son père ? Personne ne le savait, et tout le monde s’en fichait bien, tous ce qui intéressait ces rapaces à scandales était le fait que l’enfant n’avait pas de père. Puis il faut dire aussi que chacun prenait sa petite revanche personnelle sur la marquise, depuis le temps qu’elle tournait les gens en dérision. Depuis toute petite, elle créait de véritables esclandres, mettant au grand jour des affaires louches, parfois, on s’étonnait quand elle faisait éclater la vérité, tout le monde se demandait comment la duchesse, son ancien titre de l’époque, pouvait savoir tel ou tel chose sur untel. Jamais elle n’a dévoilé ses secrets, pourtant tout le monde sait comment elle obtient toutes ces informations : Par un réseau d’espions, composés des meilleurs assassins, voleurs, arnaqueurs et bandits de toutes sortes. Et inutile de demander à un malfrat s’il travaille pour la marquise, il répondra automatiquement non, qu’il fasse partit du réseau ou non, c’est qu’ils sont bien payés, ce n’est pas l’argent qui manque chez les Astain. Se relevant adroitement de cette situation, le scandale fut oublié quelques semaines après, malgré ce que la marquise avait fait, elle était une des dames les plus respectés, notamment car elle connaissait bien les plus grands, comme le roi par exemple. C’est au milieu des trahisons, empoisonnements, conflits, assassinats, mensonges, escroqueries et scandales que grandit Artanis, et après on s’étonne qu’elle a développé un don pour tous ce qui est comme ça.
Huit ans passèrent quand Artanis tient une épée pour la première dans ses mains, sous le regard attentif de la marquise, elle apprit à se battre, malgré le fait qu’elle aussi soit de la noblesse. A l’abri des regards indiscrets, elle portait toujours des vêtements en cuire, collant à la peau, alors que dans la coure où se pavanait nobles et hauts bourgeois, la petite avait de somptueuses robes, finement cousus dans les matériaux les plus couteux et les plus beaux. Les autres petites filles de son âge l’admiraient pour la fortune considérable qu’elle avait, même les filles de duchesses venaient en grand nombre dans les fêtes organisés par les Astains.

~ La marquise Artanis d’Astain à 17 ans.
Elle était attachée depuis cinq heures. Cinq heures durant lesquelles on l’avait saucissonné et bâillonné de partout. La première heure, en se frottant contre la roche, son nœud entre les bras et le ventre avait rompu. La deuxième heure, elle avait réussit à faire passer la corde de ses mains devant elle et pas derrière elle. La troisième heure, ses mains étaient détachées. La quatrième heure, elle avait enlevé son bâillon et défait la corde qui lui retenait le pied. La cinquième heure, alors qu’elle cherchait un moyen pour s’évader, la porte s’ouvrit. La silhouette qui se dessina à travers la lumière était celle d’un homme grand et fort. Ne se souciant pas qu’Artanis s’était délivrée de ces liens, il lui prit le bras et la poussa devant elle. Dès qu’elle passa la porte, on lui mit un sac en toile sur la tête et on la traina à travers des multitudes de couloirs, de chambres, de salons et de pièces divers. Quand enfin on le lui enleva, un étrange spectacle se dressa devant elle. S’agenouillant sous la pression qu’exerçait son gardien, Artanis réussit tout de même à lever la tête pour voir ce qu’il ce passait. Devant elle, il y avait sa mère qui discutait avec un autre homme pendant que quelqu’un était assit dans son trône. Quand on la laissa se relever, c’était pour qu’elle s’approche de la marquise et du conseiller.

[…]

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Les années ont passés, l’ancien conseiller est mort et Artanis la remplacé. Donnant des conseils variés et divers, elle arrêta pourtant d’exercer ce métier quand elle trouva que le tyran était devenue trop.. tyran et trop fou. Alors, une nuit, avant que personne ne puisse rien voir venir, elle fit son sac aussi vite qu’elle le peu et sauta de sa fenêtre situé au deuxième étage. Atterrissant sur la muraille, elle sauta à nouveau, pour atterrir en dehors du château cette fois. De là, elle prit un cheval et s’en alla pour rejoindre l’armée adverse…

[...]

• Caractère •

Égoïste est un bien grand mot, pourtant il décrit parfaitement le caractère principale d’Artanis. Oui, elle est égoïste, ne pensant qu’à elle, ne se sauvant qu’elle-même, ne faisant pas attentions aux autres plus qu’elle fait attention à elle-même, cherchant d’abord à se faire plaisir avant de faire plaisir aux autres … la liste est encore longue pour décrire comment elle se comporte, pourtant elle n’a pas un mauvais fond pour autant, c’est juste qu’elle ce fait passer en priorité par apport aux autres, et qui peut la blâmer ? Le monde st devenue quelque chose où le plus simple pour survivre est de ne pas avoir d’attaches, et donc de penser tout d’abord à sois. Et puis ce n’était pas comme si elle était égocentrique, malgré son égoïsme, elle sait que tout ne tourne pas autour d’elle, c’est déjà un bon point, non ?

Quand je dis « ne pas avoir d’attaches », tout dépend du sens de l’expression. Au file du temps, on finit toujours par se faire des amis, des ennemis, des connaissances, des meilleurs amis, des alliés, des collègues, des patrons, … . Et la brune n’échappe pas à la règle, elle a des relations. Mais que veut donc dire l’expression « avoir des relations » ? Selon la fin qu’on lui donne, le sens de cette phrase est tout autre. Une des deux formulations les plus connus est « J’ai une relation avec elle/lui ». C’est la phrase type de ce que l’on peu faire avec le mot relation, basique et simple, elle raconte pourtant beaucoup de choses, car on la retrouve principalement dans les aveux de gens. Ensuite, il y a la deuxième expression, « J’ai des relations hautes placées », c’est sans nul doute la phrase que l’on retrouve le plus souvent dans les livres, pourtant elle existe aussi dans la vie réelle, la preuve, Artanis l’utilise dès qu’elle veut menacer quelqu’un. Et bien sûr, elle les utilise, ses relations hauts placées, car après tous, les amis c’est bien fait pour aider, non ? Même si ce ne sont pas vraiment des amis, c’est tout comme après tout.

On dit que l’intelligence chez quelqu’un fait qu’elle le rend plus adroit, plus compréhensible, plus stratégique, plus malin, plus rusé, plus ingénieux, plus raisonneur et des tas de choses en plus que les autres gens. Et bien c’est faux, chaque individu normal possède de l’intelligence, c’est juste que certains l’on modelée différemment, si bien que cela se remarque plus. Par exemple, Artanis n’est pas plus intelligente que quelqu’un d’autre, c’est juste que son intelligence est tirée sur la ruse, le mensonge, la manipulation, la stratégie et les coups fourrés. Pourquoi avoir choisit ces choses en particuliers ? Car cela est ainsi, elle est douée dans ces domaines et n’a eu qu’à les développer pour les améliorer. Ce n’est pas pour autant qu’elle est méchante, on peut avoir toutes ses qualités et défauts sans l’être.

Prenez un masque et mettez le devant le visage d’Artanis. Maintenant enlevez le. Puis non, remettez-le. Ho et puis c’est mieux quand elle ne l’a pas. Enfin, de toute façon, cela ne sert à rien de lui en mettre un, son visage restera de marbre quoi que vous fassiez. Bien sûr, quelques fois vous y verrez un sourire, mais intérieurement il sonnera faux, parfois vous pourrez y lire de la tristesse mais il n’y aura que du mépris et de la haine. Elle aurait tout aussi bien pu faire du théâtre, sachant parfaitement camoufler ses émotions, personne ne peut savoir si ce qu’on lit sur son visage est vraie ou f aux. Bien sûr, parfois elle sourira, ou rira sans que cela ne soit de la comédie, mais seulement par ce qu’elle s’amuse de la vie. Oui, la vie est amusante, on a beau lui avoir fait des menaces de mort, l’emprisonner pour la juger puis tuer, l’attacher pour la torturer, elle ce sera toujours sortit de ses mauvais pas avant que cela ne soit réellement fait. Coup de chance ou coup de génie ? Un peu des deux sans doute.

Imprévisible est un des mots qui convient sans doute le mieux pour définir Artanis. Inutile de lui dicter quoi que ce soit, elle fera l’inverse, inutile de lui dire que chacun à une destinée, elle vous dira que c’est elle qui fait la destinée et non l’inverse. Elle peut être en train de faire quelque chose et la minute d’après en train de faire l’inverse de cette chose, n’essayez pas de la manipuler, cela risque de se retourner contre vous. N’essayez pas non plus de prévoir ses actions, car vous vous tromperez sans savoir le pourquoi du comment. Par exemple, qui aurait pu deviner qu’Artanis est une espèce de philosophe ? Mais que veut dire le mot philosophe? Principalement, ce sont des gens. Mais avec eux, de simples phrases peuvent se transformer en quelque chose de magique, poétique et féerique. Leur secret ? Ils sortent des choses vraies, des constatations principalement, mais ils les reformulent en une phrases à sens caché. Parfois, quand on croit comprendre ce qu'ils veulent dire, on se rend compte qu'on est encore bien loin de la réalité. Après tout, philosopher c'est tout un art.

• Physique •

Une capuche repliée sur la tête, une épée et une dague restant continuellement accrochées à une ceinture, elle-même enroulé autour de la taille, de longues bottes en cuire arrivant en dessous des genoux, des gants dans la même matière arrivant aux poignets et d’autres gants en toile arrivant aux coudes, malgré cet halot de mystère qu’elle essaye de se donner pour effrayer les gens, Artanis n’arrive qu’à avoir une tenue décalée par apport aux autres. Ho bien sûr, certains individus la trouvent mystérieuse, mais quand elle enlève sa capuche, ce mystère s’estompe et elle redevient ce qu’elle a toujours été.

Mais, qui est-elle ? C’est une femme dont on n’arrive pas à définir un âge tant son visage n’a pas de signes de vieillesses. Les seuls éléments troublants dans sa tête sont ses yeux. Normalement ceux-ci sont bleus, mais dans ce bleu il y en a plusieurs, tous différents les uns des autres. Dedans, on peut donc trouver du bleu clair, foncé, océan, pervenche plus le gris à la limite de l’argenté. Mais Artanis se met de la sève d’une plante bien particulière pour que ses yeux deviennent rouges. Elle aurait pu prendre d’autres plantes pour avoir d’autres couleurs, mais non, elle, elle les veut rouge et pas autrement. Quelques fois, elle change quand même la couleur de ses yeux, pour quand elle se déguise en ce qu’elle n’est pas lors de vols ou pour espionner les puissants de ce monde.

Ses cheveux noirs ébène sont si souples qu'il est presque impossible de les faire boucler ou friser, et quand on les attache, il faut faire attention à bien serrer si on veut qu'il ne se détache pas au bout de quelques minutes. Mais en contrepartie, ils sont brillants et doux au toucher, même si quand on voit des cheveux, ce n'est pas ce que l'on fait en premier. Quelques fois, Artanis les laisse détacher malgré la gêne occasionné, pour ne pas avoir à passer beaucoup de temps à essayer de les attacher avant un combat. Mais lorsqu’elle combat, ses cheveux sont la plupart du temps attachés en chignons ou en une queue de chevale et cela lui va plutôt bien. Artanis détient aussi un petit nez rondouillet à l’arrête fines et de belles lèvres mi-rosés mi-rouges qui sont beaucoup plus jolies si elles ont un sourire.

Normalement, elle a une peau mâte, sa peau bronzée est due à ses trop longues et nombreuses galopades ou sorties en pleine air. Sa silhouette est fine et musclée à la fois tandis que sa taille est normale. Artanis possède une cicatrice sur la jambe qu’elle laisse à l’aire presque tout le temps, après tout, cela ne sert a à rien de cacher quelque chose de si futile aux yeux des autres. En tout, sans compter son épée et sa dague, elle doit avoir une dizaine d’armes, réparties sur tout son corps. Une petite bague peut par exemple se montrer redoutable si on sait que l’intérieure est une lame empoisonnée et qu’au moindre contact on peu souffrir d’évanouissement, donc que le possesseur vous a à sa merci.